République
Française
Documentation Datafoncier
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Informations principales | |
---|---|
Nom | geompar |
Description | Géométrie du contour de la parcelle |
Observation | Contour polygonal si BD Parcelle vecteur. Carré de surface dcntpa centré sur localisant si BD Parcellaire Image ou Cadastre.gouv.fr |
Fiabilité | |
Position | 164 |
Type | Geometrie |
Contrainte |
Il existe deux tables possédant une géométrie dans les tables principales :
Dans les tables agrégées, plusieurs autres tables possèdent une géométrie :
Les Fichiers fonciers, de par leur nature fiscale, ne permettent pas d'observer l'ensemble du territoire. En effet, environ 4% du territoire n'est pas cadastré. La définition précise du non cadastré est disponible dans la partie limites
Le foncier non cadastré sur la ville de Besançon
Une parcelle peut être représentée par un point (localisant1) ou par un contour géographique.
Le contour géographique est issu (par ordre décroissant de priorité) :
Il peut arriver qu'un local et/ou une parcelle n'aient pas de point localisant. On dit alors que le local ou la parcelle ne sont pas géolocalisés. Ce cas reste très rare (0,067 % des parcelles en France).
Le local est représenté par le localisant de la parcelle. Si la parcelle contient 3 locaux, on aura donc 3 points superposés au centre de la parcelle. Il s’agit donc d’un point indicatif, mais en aucun cas une localisation précise du bâtiment. De même, la table des bâtiments contient un localisant qui est celui de la parcelle correspondante. Ainsi, tous les bâtiments d'une même parcelle et tous les locaux de celle-ci ont le même localisant.
⚠️ Il faut bien faire la différence entre la localisation (présence d’un point au sein de la parcelle) et la présence d’un contour parcellaire.
Pour les parcelles localisées, la parcelle a toujours un polygone géographique associé.
Soit cette représentation est conforme à la réalité. On dit dans ce cas que la parcelle est vectorisée. À ce jour, le processus de vectorisation est quasi-achevé au niveau national (voir ci-dessous). Cependant, cela n'était pas le cas dans les anciens millésimes3.
Soit le contour géographique de la parcelle n’est pas connu, le Cerema a alors représenté la parcelle par un carré de surface égale à la surface déclarée de la parcelle (variable dcntpa) et centré autour du point localisant.
Concrètement, si un utilisateur des Fichiers fonciers désire travailler uniquement sur les parcelles avec un contour « réaliste », il suffit d’utiliser la variable « contour » qui doit être égale à « oui »4.
Commune entièrement non vectorisée (parcelles avec variable contour='non'
)
Commune entièrement vectorisée (parcelles avec variable contour='oui'
)
La géolocalisation et le taux de présence d’un contour parcellaire se sont grandement améliorés entre les millésimes. Aujourd’hui, la quasi-totalité des parcelles et locaux sont géolocalisés. Concernant les contours, il existe encore certains territoires (notamment dans l’est de la France) dont le parcellaire n’est pas vectorisé.
La géolocalisation des parcelles (données 2021)
Contour des parcelles (données 2021)
Les variables de localisation sont geompar (contour géographique) et geomloc (point localisant 2 ). L’existence de ces variables permet une exportation sous un outil SIG.
Depuis 2022, la table des locaux possède une nouvelle géométrie : il s'agit de la géolocalisation, à l'aide de la Base d'Adresse Nationale (BAN) de l'adresse présente dans les Fichiers fonciers (voir ci-dessous).
Les tables des parcelles, des locaux et des TUP ont donc bien deux colonnes de type géométrie.
Variables de localisation
Table | Descriptif de géométrie | Type de géométrie | Champ PostgreSQL |
---|---|---|---|
Parcelles | Contour polygonal de la parcelle | Polygone ou multi-polygone | geompar |
Parcelles | Localisant parcellaire | Point | geomloc |
Locaux | Localisant parcellaire | Point | geomloc |
Locaux | Géolocalisation de l'adresse | Point | ban_geom |
TUP | Localisant parcellaire | Polygone ou multi-polygone | geomtup |
TUP | Localisant parcellaire | Point | geomloc |
Les tables carroyées sont des tables qui s’affranchissent des limites administratives et centralisent les données (variables de la table des parcelles) sur des carrés de différentes dimensions : 10 km (livrés France entière), 1 km (livrés France entière), 100 m (livrés sur le territoire de compétence).
Les trois couches de carroyages sont calées de façon à se superposer parfaitement avec les carroyages Insee existants, et sont disponibles dans les systèmes de projection choisis par l’Insee (système de projection européen (EPSG:3035 ETRS89-extended / LAEA Europe).
Les carreaux de côté 100 m sont livrés en deux couches : une couche de carreaux « pleins », c’est-à-dire contenant au moins un local des Fichiers fonciers et une couche de carreaux vides.
Les cartes suivantes présentent des exemples d’utilisation des données carroyées.
Principe des carroyages : affichage de la densité de logements par carreaux.
L’adresse du local est déterminée par les variables suivantes dans les tables pb0010_local :
Par exemple : un local situé au 4 bis rue du moulin aura : dnvoiri=4
, dindic='bis'
, et dvoilib='rue du moulin'
ou 'moulin'
selon les pratiques locales de la direction régionale des Finances Publiques (DRFiP).
L’intitulé de la voie ayant beaucoup de caractères, cela peut alourdir les requêtes lorsque l’on cherche des locaux ayant la même adresse. Pour cela, il existe un code unique « codrivoli » à 4 chiffres caractérisant chaque intitulé de voie d’une commune.
Par exemple : une personne habitant au 7 rue du moulin aura le même code rivoli que la personne habitant le 4 rue du moulin.
Le millésime 2022 accueille la géolocalisation des locaux, réalisée à partir des champs adresse des Fichiers fonciers et de la base d’adresse nationale, ajoute 5 champs à la table des locaux :
Ces données permettent de faciliter les croisements avec d’autres bases de données géolocalisées à l’adresse (Sirène, DPE…).
Pour chaque parcelle, il existe une adresse. L’adresse se présente alors sous la forme :
Il s’agit géomatiquement d’un localisant, et non d’un centroïde. Dans les deux cas, il s’agit du barycentre de la parcelle. Cependant, le localisant est toujours situé dans la parcelle. ↩
Le localisant d'une parcelle est le point au centre de celle-ci. Sur la quasi-totalité des parcelles, il s'agit du centroïde (= barycentre). Cependant, cela diffère si le centroïde est situé à l'extérieur du contour parcellaire : dans ce cas, le localisant est replacé dans la parcelle. ↩
Les autres méthodes de géolocalisation (via cadastre.gouv.fr et le PCI Vecteur) améliorent grandement la géolocalisation, mais sans permettre d’atteindre un score de 100 % ↩
Cette méthode est valable à partir du millésime 2014. Pour les anciens millésimes, il faut sélectionner les parcelles vectorisées (vecteur=V
) et provenant de la BD parcellaire (source_geo LIKE BD parcellaire%
) ↩